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samedi, décembre 22, 2012

351 - Hocine Aït-Ahmed, cet éclaireur.



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Un éclaireur
J’ai quelque fierté à écrire, à dire aussi haut et fort, avoir côtoyé, directement, le plus souvent indirectement, Hocine Aït-Ahmed, cet homme hors du commun, armé d’une lucidité rare et d’une volonté qui est son double. D’avoir partagé un idéal commun. 
Il n’est jamais (à ma connaissance) tombé dans les pièges qui lui furent tendus, souvent par nos gouvernants, tantôt aussi par certains de ceux qu’on a qualifiés, un peu trop rapidement « les démocrates », mais néanmoins pas ennemis. Des avant-gardes éclairées en quelque sorte. Je ne parlerai pas des adversaires de la démocratie, les islamistes radicaux. Ceux-là, les premiers, gravitaient (ou gravitent encore) dans le milieu de la politique, mais aussi dans la presse et dans l’administration. Ils furent dans l’erreur, et dans des analyses exclusives et avaient assez fréquemment amalgamé à leurs programmes et argumentaires, l’injure et la manipulation. Hocine Aït-Ahmed est demeuré accroché à ses hauteurs, celles qui devraient honorer tout homme politique, mais nous en sommes loin hélas. Il le demeure encore, et la preuve nous est donnée dans ce message d’hier vendredi 21 décembre, à l’aune d’une nouvelle année difficile. Qu’il continue via sa fondation à éclairer notre route.
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Voici ce que déclarait H. Aït-Ahmed devant l'Assemblée nationale en 1963 (in: Journal officiel N° 15 A.N.C. - du jeudi 25 avril 1963 page 248) : " Un parti fort et organisé qui jouit de la confiance du peuple n'a nul besoin de dissoudre un autre parti, comme le Parti communiste algérien. Il me semble, au contraire, qu'il serait bon que ce parti puisse se maintenir, car il jouerait le rôle de stimulant, ainsi que d'autres organisations révolutionnaires. Je pense que la prééminence du Parti FLN,n'entraîne pas nécessairement l'unicité".

Déjà ! Qui en Algérie osait parler de pluralisme alors, nous sommes en 1963, neuf mois après l'indépendance.


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 Le 21 décembre 2012
Chers camarades,
Depuis la préparation de la convention nationale du parti sur les élections législatives et jusqu’à ces élections communales, beaucoup de chemin a été parcouru. Sur ce chemin il y a eu beaucoup d’obstacles. Mais le FFS ne serait pas ce qu’il est, c’est-à-dire le plus vieux et le plus solide parti d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au long de ces années, serrer les dents durant les épreuves, renforcer les liens entre les militants les plus sincères, faire corps avec sa base et remonter, victorieux, à contre-courant de tous les traquenards.
En dépit de toutes les crises, fomentées dans les officines ou générées par un climat ambiant peu soucieux de sincérité et de dialogue franc, le FFS a élargi sa base militante, conquis de nouveaux citoyens et convaincus de valeureux militants de joindre leurs forces aux siennes à travers diverses régions du pays. Cet acquis inestimable doit être mesuré à sa juste valeur.
Pour les partis comme pour les femmes et les hommes, il faut savoir grandir, si on ne veut pas finir dans les dérives infantiles.
Il ne s’agit donc pas de se satisfaire d’avoir résisté, et survécu, aux terribles épreuves que le parti a traversées en même temps que le pays. Les défis qui attendent d’être relevés sont au moins aussi importants et sérieux que ceux que le parti a relevés au cours des décennies passées.
D’autant que les conjonctures nationale et régionale, déjà fort troublées par les crises qui secouent chacun des pays de la région, s’alourdissent en raison des contrecoups de la crise internationale.
La menace d’une guerre de déstabilisation majeure pèse lourdement sur la région du Sahel. Elle peut entrainer l’ensemble du Maghreb dans des turbulences  dévastatrices.
Les peuples de la région risquent de se retrouver de nouveau ballotés par des forces hostiles à leur développement, à leur cohésion et à leur liberté. Tous trois insuffisamment promus et renforcés par des régimes trop occupés à réprimer leurs peuples et à se quereller pour anticiper les mutations et les bouleversements.

Chers camarades,
Plus que jamais, la mobilisation des consciences vives de la région est impérative. Plus que jamais, le Maghreb devra apprendre à sortir de la politique des slogans creux pour investir la voie du dialogue et des choix stratégiques mutuellement bénéfiques.
Pour l’heure, l’ensemble des régimes, anciens ou nouveaux, restent scandaleusement dépendants de leurs «amis» d’Orient ou d’Occident, et trop peu sincères et engagés dans le développement politique démocratique, le développement économique régional et le rapprochement effectif entre les Etats, les peuples et les régions de l’ensemble maghrébin.
Chers camarades,
Le parti, le pays et l’ensemble de la région seront des sujets de réflexion et de débat constant pour les mois qui viennent.
Aussi je vous invite d’ores et déjà à inscrire ces préoccupations pour la préparation des travaux du 5e Congrès du FFS, nouvelle étape de notre feuille de route, que je convoque officiellement pour le second trimestre de l’année 2013. Nous sommes dans le sens de l’Histoire et notre peuple ne renonce jamais. Cet événement doit donner tout son sens à un véritable changement démocratique dans notre pays.
Chers camarades,
Rappelons-nous nos «devoirs de vérité et de lucidité» : Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice.
Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions.
 
H. Aït-Ahmed, M. Hamrouche, A. Mehri
Je reste encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants et en relation de confiance avec le Comité éthique et le Secrétariat national à qui je demande d’engager dès maintenant le processus  de préparation du 5e Congrès du FFS par la mise en place, conformément à nos statuts et notre règlement intérieur, de la Commission de Préparation du Congrès National (C.P.C.N) et de tout mettre en œuvre pour sa réussite.
Je resterai, dans l’avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l’action, en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la «Fondation Hocine Ait-Ahmed» que j’ai décidé de constituer.
Avec mes salutations militantes, et mes vœux de réussite pour les prochaines étapes de lutte et de construction du parti et de l’alternative démocratique dans notre pays, ainsi que pour l’édification d’un Maghreb démocratique.
Hocine Ait-Ahmed

In : www.ffs-dz.net
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Aït-Ahmed quitte la présidence du FFS

Après le président du RCD, Saïd Sadi, c’est au tour de l’historique Hocine Aït Ahmed de renoncer à la présidence du FFS. Dans un message adressé ce vendredi au Conseil national du parti, Aït Ahmed explique les raisons : « Rappelons‑nous nos  "devoirs de vérité et de lucidité". Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante‑dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice ».
Aït Ahmed a pour l’occasion convoqué la tenue du congrès du parti pour le deuxième trimestre 2013. « Le parti, le pays et l’ensemble de la région seront des sujets de réflexion et de débat constant pour les mois qui viennent. Aussi, je vous invite d’ores et déjà à inscrire ces préoccupations pour la préparation des travaux du 5e Congrès du FFS, nouvelle étape de notre feuille de route, que je convoque officiellement pour le second trimestre de l’année 2013. Nous sommes dans le sens de l’Histoire et notre peuple ne renonce jamais. Cet événement doit donner tout son sens à un véritable changement démocratique dans notre pays », affirme Aït Ahmed. « Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions », ajoute‑t‑il.

 
Message de Hocine Ait Ahmed au conseil national du 02 03 2012

Naissance de la fondation Hocine Aït Ahmed

Mais Aït Ahmed se dit toujours disposé à aider le parti à travers notamment la fondation qu’il a décidé de constituer et qui porte non nom. « Je reste encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants et en relation de confiance avec le Comité éthique et le secrétariat national à qui je demande d’engager dès maintenant le processus de préparation du 5e Congrès du FFS par la mise en place, conformément à nos statuts et notre règlement intérieur, de la Commission de préparation du Congrès national (C.P.C.N) et de tout mettre en œuvre pour sa réussite. Je resterai, dans l’avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l’action, en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la "Fondation Hocine Aït Ahmed", que j’ai décidé de constituer ».

Par ailleurs, Aït Ahmed a minimisé l’ampleur de la crise qui a secoué le parti depuis sa participation aux législatives. « Depuis la préparation de la convention nationale du parti sur les élections législatives et jusqu’à ces élections communales, beaucoup de chemin a été parcouru. Sur ce chemin, il y a eu beaucoup d’obstacles. Mais le FFS ne serait pas ce qu’il est, c’est‑à‑dire le plus vieux et le plus solide parti d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au long de ces années, serrer les dents durant les épreuves, renforcer les liens entre les militants les plus sincères, faire corps avec sa base et remonter, victorieux, à contre‑courant de tous les traquenards », écrit‑il. « En dépit de toutes les crises, fomentées dans les officines ou générées par un climat ambiant peu soucieux de sincérité et de dialogue franc, le FFS a élargi sa base militante, conquis de nouveaux citoyens et convaincus de valeureux militants de joindre leurs forces aux siennes à travers diverses régions du pays. Cet acquis inestimable doit être mesuré à sa juste valeur », se réjouit‑il avant de conclure : « pour les partis comme pour les femmes et les hommes, il faut savoir grandir, si on ne veut pas finir dans les dérives infantiles ».
Sonia Lyes 21 12 2012
In: www.tsa-algerie.com

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El Watan samedi 22 décembre 2012

A la tête du parti depuis 1963

Aït Ahmed quitte la présidence du FFS


50 ans après la création du FFS dont il a été l’inspirateur et un des membres fondateurs, Hocine Aït Ahmed quittera la présidence du parti à la faveur du 5e congrès qu’il a convoqué pour le printemps 2013. Le leader charismatique du plus vieux parti d’opposition a décidé de constituer la «fondation Hocine Aït Ahmed».

Cinquante ans après la création du FFS, Hocine Aït Ahmed quittera la présidence du parti et décide de créer une fondation. L’annonce avait, hier, l’effet d’un tremblement de terre au siège du FFS. Le leader, le grand militant politique, passe ainsi le témoin et choisit de sortir de 70 années de militantisme politique par la grande porte. 
octobre 1988

«Rappelons-nous nos ‘‘devoirs de vérité et de lucidité’’ : mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu’aux premières heures de mes soixante-dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s’imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», a-t-il annoncé hier aux membres du conseil national réunis en session extraordinaire. Dans un message empreint de solennité, Aït Ahmed invite les cadres et militants du parti à conduire le FFS sur le chemin qu’il s’était tracé il y a 50 années, celui du combat politique pour une alternative démocratique.


Maintenez le cap, dit-il aux membres du CN en mettant l’accent sur deux principes fondateurs du parti «la collégialité et l’éthique». «Je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l’éthique qui a toujours guidé nos actions», souligne le leader charismatique qui gardera tout de même un lien de filiation avec le FFS, à qui il a donné naissance et nourri de son riche parcours militant et qui est arrivé à un âge de maturation lui permettant de suivre son chemin. «Je reste encore, bien entendu, à l’écoute des militantes et des militants, et en relation de confiance avec le comité éthique et le secrétariat national à qui je demande d’engager, dès maintenant, le processus de préparation du 5e Congrès du FFS par la mise en place, conformément à nos statuts et notre règlement intérieur, de la commission de préparation du congrès national (CPCN) et de tout mettre en œuvre pour sa réussite», promet Da L’Hocine qui ne coupe pas le cordon même s’il décide de prendre du recul et d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie. «Je resterai, dans l’avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l’action, en particulier avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la ‘‘Fondation Hocine Aït Ahmed’’ que j’ai décidé de constituer.»

Du jeune de militant de 16 ans qui a rejoint le PPA à celui de 19 ans qui a rédigé le rapport stratégique sur la lutte armée pour l’indépendance, en passant par ses positions et actions d’une importance capitale durant la guerre de Libération, notamment sur le plan diplomatique, et arriver à son engagement dans l’opposition sans concession contre la dictature qui s’est installée après l’indépendance jusqu’à nos jours, sont autant de jalons qui ont marqué non seulement sa vie d’homme de conviction et d’engagement mais aussi et surtout la vie du pays. Il quittera donc organiquement dans six mois le FFS pour une autre œuvre qui appartiendra aussi à tous les Algériens, et où il contribuera encore une fois à léguer une mémoire, des valeurs et l’espoir en un avenir meilleur qu’il a toujours semé. Aït Ahmed n’omet pas dans son message d’orienter le parti sur la voie à suivre afin de faire face aux épreuves. «Mais le FFS ne serait pas ce qu’il est, c’est-à-dire le plus vieux et le plus solide parti d’opposition démocratique, s’il n’avait su, tout au long de ces années, serrer les dents durant les épreuves, renforcer les liens entre les militants les plus sincères, faire corps avec sa base et remonter, victorieux, à contre-courant de tous les traquenards», dit-il en faisant allusion aux embûches rencontrées par le FFS depuis sa décision de prendre part aux dernières législatives.

Aït Ahmed assène aux voix discordantes ceci : «En dépit de toutes les crises, fomentées dans les officines ou générées par un climat ambiant peu soucieux de sincérité et de dialogue franc, le FFS a élargi sa base militante, conquis de nouveaux citoyens et convaincus de valeureux militants de joindre leurs forces aux siennes à travers diverses régions du pays.» Mais lancera aussi à l’adresse des militants du FFS en guise de mise en garde : «Cet acquis inestimable doit être mesuré à sa juste valeur. Pour les partis comme pour les femmes et les hommes, il faut savoir grandir, si on ne veut pas finir dans les dérives infantiles.» Le message de Hocine Aït Ahmed aux membres du conseil national (CN) est aussi et comme de tradition, une analyse lucide sur la situation politique du pays. Une situation qui n’est pas sans lier à celle qui prévaut dans la région, estime-t-il. «La menace d’une guerre de déstabilisation majeure pèse lourdement sur la région du Sahel. Elle peut entraîner l’ensemble du Maghreb dans des turbulences dévastatrices. Les peuples de la région risquent de se retrouver de nouveau ballottés par des forces hostiles à leur développement, à leur cohésion et à leur liberté. Tous trois insuffisamment promus et renforcés par des régimes trop occupés à réprimer leurs peuples et à se quereller pour anticiper les mutations et les bouleversements», a-t-il averti en plaidant pour l’urgence de la «mobilisation des consciences vives de la région».

Et d’ajouter : «Plus que jamais, le Maghreb devra apprendre à sortir de la politique des slogans creux pour investir la voie du dialogue et des choix stratégiques mutuellement bénéfiques.» Et de qualifier les régimes dans la région de «trop peu sincères». Hocine Aït Ahmed prévient que «le parti, le pays et l’ensemble de la région seront des sujets de réflexion et de débat constant pour les mois qui viennent» et invite le CN à inscrire ces préoccupations pour les travaux du 5e congrès du parti qu’il a convoqué pour le deuxième trimestre 2013. «Nous sommes dans le sens de l’histoire et notre peuple ne renonce jamais. Cet événement doit donner tout son sens à un véritable changement démocratique dans notre pays», conclut-il.
Nadjia Bouaricha

(Suit le message de HAA)
 
Message d_Ait Ahmed aux membres du Secrétariat National 2012

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Thèse de doctorat 1977 Nancy   




1985 donc.
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Ci-dessous des extraits des grandes manip des médias "libres et indépendants":













De la désinformation, des manipulations et des injures à l'endroit du FFS et de son leader Hocine Aït-Ahmed, il y en eut des centaines et des centaines durant plusieurs années....
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