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lundi, janvier 26, 2015

472_ SYRIZA ! _ "Comment en est-on arrivé là !" s'exclame Delahousse






Lemonde.fr-   Résultats non définitivement confirmés à 10h35 ce lundi 26 janvier 2015

 


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"Comment en est-on arrivé là !" s'exclame Delahousse à 20h05







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Wikipedia




SYRIZA (en grec : ΣΥΡΙΖΑ, Συνασπισμός Ριζοσπαστικής Αριστεράς (Synaspismós Rizospastikís Aristerás), en français : Coalition de la gauche radicale) est un parti politique grec de gauche.
C'est, depuis les élections législatives du 25 janvier 2015, le premier parti au Parlement grec2
Le leader parlementaire du parti est Aléxis Tsípras. SYRIZA est membre du Parti de la gauche européenne.
Histoire
Création
Le processus de formation de la SYRIZA fut lent et long. Le parti trouverait ses origines dans l'« Espace de dialogue pour l'unité et l'action commune de la gauche » (Χώρος Διαλόγου για την Ενότητα και Κοινή Δράση της Αριστεράς) né en 2001 pour débattre de questions telles que la guerre au Kosovo ou les privatisations.
Cet Espace amena à la création de coalitions électorales pour les élections locales de 2002. Une de ces coalitions les plus efficaces fut celle menée dans la circonscription d'Athènes-Le Pirée par Manólis Glézos.
La naissance officielle de SYRIZA est cependant liée aux élections législatives de 2004 [réf. souhaitée]. Les membres de l'Espace créèrent en effet alors un programme qui pourrait servir à une alliance électorale. Les partis fondateurs de cette alliance sont le Synaspismos, la Gauche du renouveau écologique et communiste (AKOA)3, la Gauche ouvrière internationaliste (DEA), le Mouvement de la gauche unifiée dans l'action (KEDA) (une scission du KKE), les Citoyens actifs (une organisation proche de Manólis Glézos).
SYRIZA recueillit 241 539 voix (3,3 %) et 6 députés, tous membres du Synaspismos, ce qui entraîna des tensions dans la coalition.
Crise et réconciliation
Les petits mouvements membres de SYRIZA accusèrent le Synaspismos de ne pas tenir l'engagement pré-électoral selon lequel un des élus démissionnerait pour permettre à Yannis Banias, leader de l'AKOA, de siéger. La Gauche ouvrière internationaliste fit alors scission, ainsi que le Synaspismos qui décida de faire dorénavant cavalier seul pour les élections européennes de 2004.
Finalement, en décembre 2004, le 4e congrès du Synaspismos décida de revenir au sein de SYRIZA. Cette volonté fut matérialisée par l'élection d'Alekos Alavanos à la tête du Synaspismos.
La coalition se rapprocha encore plus lors de l'organisation du 4e Forum social européen de mai 2006 à Athènes.
Élections législatives de 2007
SYRIZA, à laquelle se joignit la KOE, un mouvement communiste, ainsi qu'Intervention écologique, créa la surprise en recueillant 360 000 voix, soit plus de 5 %, et obtint 14 sièges principalement dans les grandes villes.
Échec aux élections européennes et nouvelle crise
En mars 2009, SYRIZA était créditée par divers sondages de 7,5 % des intentions de votes. Mais la coalition obtint moins de 5 % des voix aux élections européennes. Alekos Alavanos blâma le nouveau leader du Synaspismós, Aléxis Tsípras, pourtant son ancien protégé et successeur à la tête du Synaspismós. Il lui reprocha d'avoir nommé en tête de liste un eurosceptique convaincu. La coalition entra alors en crise4. Une partie en sort en 2010 pour fonder un nouveau parti, la Gauche démocrate (Grèce).
Élections d'octobre 2009
Lors des élections législatives anticipées du 4 octobre 2009, SYRIZA obtint 315 627 voix, soit 4,60 % (- 0,44) et 13 députés à la Vouli (- 1).
Élections législatives anticipées de mai 2012
Lors des élections législatives anticipées du 6 mai 2012, SYRIZA fit une percée plus ample que prévue par les sondages avec 1 061 265 voix, soit 16,78 % (+ 12,18) et 52 députés à la Vouli (+ 39), et, suite à l’effondrement du PASOK (13,2 %, 41 députés), devint la première force à gauche et la deuxième du pays, derrière la Nouvelle Démocratie (18,85 %, 108 députés) et devant le PASOK5.
Sa représentante Sofia Sakorafa fut la parlementaire qui obtint le plus grand nombre de suffrages6.
De la coalition au parti unitaire
Comme le système politique grec n'accorde la prime majoritaire (50 députés en plus de ceux élus à la proportionnelle intégrale) qu'aux partis politiques, et non pas aux coalitions de partis, SYRIZA décida de se transformer en parti politique. Le 22 mai 2012, le parti « SYRIZA Front Unioniste Social » (ΣΥΡΙΖΑ Ενωτικό Κοινωνικό Μέτωπο) fut déclaré auprès du procureur de la Cour suprême [réf. souhaitée]. L'emblème resta le même et le président de ce nouveau parti toujours Aléxis Tsípras. Il était géré et représenté par un comité directeur de 19 membres7,8. Cette modification de statut semblait nécessaire pour pouvoir bénéficier des 50 sièges réservés au parti qui arrive en tête, les coalitions de partis étant apparemment exclues de ce dispositif[réf. souhaitée].
Il est à noter que SYRIZA avait auparavant réussi à former une alliance avec Pacte social (en)9. Des discussions avec les Verts et ANTARSYA (en) n'ont pas non plus abouti10.
Élections législatives de juin 2012
Lors des élections législatives grecques du 17 juin 2012, SYRIZA connut à nouveau une très forte progression de plus de 60 %, obtenant 1 655 053 voix soit 26,89 % des suffrages exprimés. Elle gagna 19 sièges supplémentaires à la Vouli pour atteindre un total de 71 députés.
Le parti Nouvelle Démocratie réussit cependant à la devancer et parvint à former avec le PASOK et la Gauche démocrate (DIMAR) une coalition favorable au maintien des engagements envers l'UE, la BCE et le FMI, tout en insistant sur la nécessité de renégocier les termes du « memorandum » conclu. La SYRIZA a fait entendre qu'elle est prête à une « opposition constructive » à cet égard.
Évolution en 2013
Le 27 février 2013, en déplacement dans la ville de Patras, Alekos Alavanos annonça son intention de créer un nouveau parti à gauche, qui participerait aux prochaines élections séparément de SYRIZA et dont l'axe programmatique central serait la sortie de la Grèce de la zone euro (qui est également une revendication du KKE). Il proposerait la mise en place d’un « Plan B » : « interruption de tout paiement destiné à satisfaire les « créanciers » du pays, sortie de l'euro et réintroduction d’une monnaie nationale, autrement dit des liquidités massivement injectées sur le marché intérieur lui permettant déjà une certaine reprise du marché intérieur, et le renforcement des capacités d'exportation. »11 Le parti Plan B, scission de Syriza, est créé en mai 201312.
SYRIZA prévoit d'organiser son Congrès en juillet 2013 afin de changer son mode d'organisation. Ce Congrès devrait être l'occasion de fusionner les composantes de la coalition en un seul parti13. Ce changement est nécessaire eu égard au mode de scrutin législatif grec qui accorde une prime majoritaire en termes de siège au parti arrivé en tête des suffrages14.
Notes et références
1.      Syriza en chiffres [archive]
3.      www.akoa.gr [archive]
8.      (grk) « Ενιαίο κόμμα ο ΣΥΡΙΖΑ » [archive], Ta Nea online, 22 mai 2012 (consulté le 20 juin 2012).
9.      (en) « SYRIZA backed by Social Pact, surges in polls » [archive], sur Ekathimerini, 30 mai 2012 (consulté le 24 janvier 2015)
10.    (en) « Greece: Trying to understand Syriza » [archive], BBC (consulté le 17 mai 2012).
11.    Cité par l'historien et anthropologue Panagiotis Grigoriou in Monoxyde d'euro, blog Greek crisis, 4 mars 2013 : « http://www.greek-crisis.gr/2013/03/monoxyde-deuro.html » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?). Consulté le 2013-04-13
12.    Pro-drachma party Plan B launches in Greece, BBC News, 18/05/2013 [1] [archive]
14.    La Grèce handicapée par son mode de scrutin [archive], Slate.fr, 14 juin 2012
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