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dimanche, novembre 26, 2017

581_ Le 5° Salon du livre d'ISTRES





                                 Comme chaque année depuis cinq ans, Istres a abrité le salon du livre « A portée de mots ». Et comme chaque année depuis cinq années nous sommes quelques dizaines à y participer, auteurs de la région de l’Etang de Berre. Le matin il y eut peu de monde. Nous aurions compté les mouches que nous aurions passé du bon temps. Mais cela ne fut pas le cas. Aucun n’a osé commencer. Nous nous disions, « peut-être bien à 10 heures 30 ». Puis « peut-être bien à 11 heures 30 » et « peut-être bien à 12 heures 30 ». Non, à cette heure-là il nous fallait déjeuner. Il n’y eut ni mouches, ni chats. Beau et bon buffet, tables chargées, grandes tables, faut pas médire ni sur les organisateurs ni sur les charmantes (et cordons bleus certainement) cuisinières. Madame Joulia est venue soupeser le climat. Qu’a-t-elle pensé ? certainement que cette année comme les précédentes c’était idem. Mais je ne peux m’avancer plus que cela. Je veux dire que je ne sais fichtre rien de ce qu’elle a pensé concrètement.
Vers 14H30 il y eut un mouvement de foule, qui brusquement nous sortit de notre léthargie. Nous étions passé de vingt cinq-trente personnes (essentiellement les auteurs) à une cinquantaine… que se passait-t-il donc ? Nous nous sommes levés pour la plupart, « les prix, les prix », « Ah… ? », « Ah… ! » Comme chaque année, pendant le troisième tiers de la journée, trois lauréats du concours de nouvelles sont récompensés, et leur nouvelle éditée en la forme d’un petit recueil les regroupant. Le thème ou le terme arrêté (par qui ?) cette année est « Chance ». Dans le fascicule, les trois meilleures nouvelles sont précédées du mot du maire d’Istres, « Les rencontres littéraires imaginées et organisées par la Maison pour Tous connaissent un succès grandissant d’année en année… ». Puisqu’il nous le dit. Monsieur F.B. devait être présent, mais comme les années précédentes, il est excusé, cette fois-ci il est « en déplacement », l’année dernière aussi. Il y a trois ans je ne m’en souviens plus. La première année il avait fait plein de promesses (c’était au Centre éducatif et culturel)… Bref, je disais donc que les nouvelles étaient précédées du mot du maire, de celui de la Première adjointe (« Notre équipe municipale a toujours eu à cœur d’encourager l’Art et la Culture… ») et de celui du Président de la Maison pour tous (était-il présent ?) Nous avons bien applaudi les gagnants et madame Joulia qui a fait un beau discours : elle a constaté, comme monsieur le maire, que la manifestation « a chaque année plus de succès », elle a remercié les participants, les lauréats, le public, tout le monde… et tout le monde l’a applaudi. Puis les organisateurs nous ont invités à prendre un bon café (moi) ou thé (moi, deux fois) chauds et des gâteaux. Merci les filles de la Maison, elles aussi ont été chaleureusement, mais autrement, bien applaudies… Madame la première adjointe au maire, « déléguée à la Culture et aux Traditions, à la Politique de la Ville et à la Citoyenneté » n’a pas fait toutes les tables. Je veux dire qu’elle n’a pas salué tous les auteurs (l’année passé elle m’avait acheté deux ouvrages, pas cette fois, faut pas exagérer). Elle n’a rien dit de ce qu’elle pensait. Mais elle a montré qu’elle était heureuse. Vraiment ? Elle souriait tout le temps. Puis, au détour de quelques minutes et d’une table, elle a regardé sa montre. A souri encore, serré des mains, embrassé telles connaissances, puis a filé, suivie d’une trentaine de personnes (employées de la mairie ?) Le troisième tiers de temps passa ainsi plus vite. « A l’année prochaine ! » (merci pour moi ?)  
Mes remerciements sincères à Chr. et F.

 
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